1834 Victor Hugo
 | Victor Hugo, accompagné de Juliette Drouet dont il partage la vie depuis un an, fait un séjour à Quiberon . |  |
1844 Reconstruction de la Chapelle de Lotivy

plus de détails en docs annexes : chapelle de Lotivy
1846 Naufrage du Monte Christo
Au matin de la nuit du 23 décembre 1846, nuit de tempête,on apprit qu'un grand trois-mâts de Nantes, le "Monte Cristo", s'était brisé sur les rochers de Port-Goulom (Port Pigeon). La mer l'y avait projeté avec une telle force que son bout-dehors reposait sur le sommet de la falaise. On identifia le corps du Capitaine.
Le maire de Quiberon, Pierre Le Toullec, fit les constations légales. Et la rumeur commença à courir les villages de la Presqu'île : un pillard pressé aurait coupé le doigt du Capitaine moribond sans attendre son décès pour lui voler sa bague et celui-ci l'aurait maudit, on aurait vu l'épouse du capitaine au cimetière et elle aurait maudit les pillards jusqu'à la 6ème génération...d'autres histoires encore.... Plus d'un siècle plus tard, le récit du pillage du bateau a connut maintes versions .
"Les Quiberonnais n'étaient pas des naufrageurs, soit, mais des pilleurs d'épaves, je ne dis pas. Les races côtières ont eu cet instinct dans le sang ; on ne refusait pas le don de la grande pourvoyeuse, fut-il tragique. Les femmes surtout voulaient leur part, la mer leur prenait assez d'hommes..."

< la tombe du Capitaine Collet existe toujours au cimetière de St-Pierre-Quiberon (photo A.Bertel)
1847
Deux amis ont décidé de faire à pied et sac au dos le tour de Bretagne et de Normandie : Gustave Flaubert et Maxime Du Camp.
Flaubert a 26 ans ce printemps-là. Il tirera un livre de son périple. "Par les champs et par les grèves". Voici deux courts extraits des souvenirs du voyage à Quiberon de Flaubert :
"la lieue qu'il nous restait à faire pour aller de Saint-Pierre à Quiberon fut lestement avalée, malgré une route montueuse à travers des sables, malgré le soleil qui faisait crier sur nos épaules la bretelle de nos sacs, et nonobstant quantité de menhirs qui se dressaient dans la campagne. A Quiberon nous déjeunâmes chez le vieux Rohan Belle-Isle qui tient l'hôtel Penthièvre..."
"... Le passé de Quiberon se résume dans un massacre, sa plus grande curiosité est un cimetière; il est plein, il regorge, il fait craquer ses murs, il déborde dans la rue, les pierres tassée se brisent aux angles, montent les unes sur les autres, s'envahissent, se submergent et se confondent, comme si les morts gênés dessous soulevaient leurs épaules pour sortir de leurs tombeaux. On dirait de quelque Océan pétrifié dons ces tombes sont les vagues et où les croix seraient les mâts des vaisseaux perdus..."
Maxime Du Camp, n'éditera pas ses notes de voyage.
A cette époque, le cimetière se trouvait au nord de la vieille église dont l'emplacement était sous le choeur, les deux sacristies était situé à l'emplacement de la nef actuelle, des bas-côtés et du parvis. Un nouveau cimetière fut créé à l'est de la Croix de Brétinio soit à l'est du Monument aux Morts en 1849.
13 juin 1856,"Indépendance" de Saint Pierre
Après plusieurs demandes, les habitants de la section de Saint-Pierre obtiennent enfin gain de cause, c'est à dire la loi qui érige en commune la section de Saint-Pierre (Morbihan). Elle est promulguée par Napoléon III le 13 Juin 1856
1872
St Pierre : un nouveau cimetière fut créé au nord de la ville en bordure de la route nationale à son emplacement acuel. .
Fin du 19ème siècle Visiteurs célèbres
Septembre 1874, l'auteur des "Lettres de mon moulin", du "Petit Chose" et de "Tartarin de Tarascon", Alphonse Daudet, rend visite à Quiberon pour soigner un mal de Pian. Il est accompagné de son épouse et de son fis, le petit Léon, alors agé de 6 ans. Toute la famille descend à l'hôtel Penthièvre, situé au bourg de quiberon, près de l'église, tenu par la famille Pouligner. A la suite de ce séjour, il écrira un roman bien oublié aujourd'hui "La petite paroisse" réédité en 1995.
1881, le peintre Claude Monet, âgé de 41 ans, traverse Quiberon pour se rendre à Belle-Ile où il va peindre des "Marines" qui deviendront célèbres.


Août 1893, la grande comédienne Sarah Bernhardt, âgée alors de 49 ans, effectue un premier voyage vers Quiberon, puis vers Belle-Ile. Pendant 30 ans elle passera ainsi tous les ans à Quiberon pour rejoindre sa maison de Belle-Ile

Eté 1896, Henry Ceard, écrivain parisien, qui deviendra plus tard académicien Goncourt, s'installe pour les vacances dans une maison de Port Haliguen. Il se plaît beaucoup à Quiberon et s'y fixera dix ans.
1906, il publiera "Terrains à vendre au bord de la mer" inspiré par la vie locale des Quiberonnaiset des estivants (Roman réédité en l'an 2000)
1882 Construction du Chemin de fer
12 juillet 1882, le maire de Quiberon informe son conseil municipal que l'inauguration du Chemin de Fer aura lieu le dimanche 23 juillet. Tout Quiberon est là pour saluer le premier train pavoisé de drapeaux tricolores. Initialement construite dans un but stratégique pour acheminer les munitions vers les différentes batteries de la côte, ainsi que celles de Belle-Ile, le but stratégique de cette liaison va très rapidement s'estomper, mais elle va accroître dans des proportions considérables la fréquentation touristique de la Presqu'île.

1884 Création du Boulevard Chanard
24 août 1884, au cours d'une réunion du conseil municipal, le Maire expose que la plage de Quiberon prenant de plus en plus d'extension, il y a lieu, pour y attirer les baigneurs et faciliter la construction de maisons de résidence d'été, de créer un boulevard. La vie mondaine et estivale progresse sans cesse à Quiberon depuis que son accès est facilité par le Chemin de Fer.

1893 Le Casino
Février 1893, Pour la distraction de cette clientèle, Monsieur Clédat fait édifier , un Casino place du Varquès.
1er juillet 1899 Retour de Dreyfus de l'ile du diable
il débarque de nuit à Port Haliiguen, la tempête fait rage.
Les militaires sur le quai lui tournent le dos pour ne pas le saluer.
Plus sur l'affaire Dreyfus
Vous trouverez en bas de cette page une vidéo du film tourné
par Mélies sur l'affaire Dreyfus. A la 5ème minute vous pouvez
voir le débarquement à Port Haliguen.
Plaque commémorative posée par la ligue des droits de l'homme le 17 juillet 1932 sur le quai des sinagots à Port Haliguen

